Heito se retrouve face à sa dernière cible, Progress. L’elethros affronte donc le zethmos et le combat, âpre et violent, semble tourner à l’avantage du Dämons Hate, qui voit enfin la ligne d’arrivée de sa longue cavale vengeresse se dessiner à l’horizon… Alors qu’il croyait avoir réduit en bouillie son adversaire avec un coup puissant dont il a le secret, Heito est stupéfait de voir Progress se relever sans sourciller. En plus de l’elethros, Progress s’est en effet fait incorporer les meilleures nanotechnologies le rendant extrêmement résistant, rapide et puissant. Totalement dépassé Heito n’a qu’un seul objectif : survivre pour pouvoir un jour accomplir sa vengeance. A chaque nouveau tome de Dämons, on se demande ce que va bien pouvoir nous réserver le génialissime Hideyuki Yonehara. Et avec ce 11ème volume, nous sommes encore une fois bien servis, avec des rebondissements en pagailles et une relance de l’histoire remarquablement habile. Ici, Heito et Progress semblent tour à tour prendre le dessus sur leur adversaire, rendant l’issue du combat totalement imprévisible. Yonehara nous offre ensuite une fin du monde à sa façon, rendant le monde de Dämons, déjà peu accueillant de base, totalement post-apocalyptique. Et le changement d’ambiance se fait sans le moindre souci, tant tout semble maitrisé par son auteur. On retrouve alors des têtes connues et il n’existe désormais plus le moindre doute sur la qualité potentielle de la fin de la série, qui interviendra dans deux volumes : Hideyuki Yonehara sait où il va, et l’attente va s’avérer longue et difficile. Portée par le talent énorme de son auteur, Dämons continue de hurler sa rage au lecteur et se lit d’une traite. Violent, rythmé, électrique, le titre d’Hideyuki Yonehara est un véritable exutoire, pour notre plus grand plaisir. Plus que deux volumes…