L’histoire d’amour entre Hotaru, le poisson séché, et Teshima, de 3 ans son cadet, semble être placée sous de bons hospices, malgré une relation qui évolue de manière très lente… Un premier obstacle semble vouloir se dresser entre Hotaru et Teshima : Yuuka, chef de projet et archétype même de la « fille charmante », parfait opposé du « poisson séché » qu’est Hotaru. N’hésitant pas à avouer ses sentiments à l’égard du jeune homme, Yuuka se place comme une véritable rivale sentimentale pour Hotaru, qui devra alors se faire violence pour conserver celui qu’elle aime, suivant ainsi les conseils de Takano… Satoru Hiura confirme une nouvelle fois avec ce troisième tome qu’elle maitrise parfaitement son sujet, tant concernant les « poissons séchés » que les « filles charmantes », malgré le fait qu’elle ait du mal à se les imaginer réellement, comme elle le confesse dans le rabat de couverture. Les moments sont tour à tour drôles ou émouvants, l’étrange relation persistant entre Hotaru et son patron donnant toujours ce petit sentiment que tout pourrait rapidement être remis en cause. On pourra éventuellement regretter un dessin parfois maladroit, mais cela ne gêne pas vraiment la lecture et ne peut pas vraiment être considéré comme un réel défaut. Reste à voir dorénavant comment l’auteure compte faire évoluer son histoire, avec ce triangle amoureux qui se dessine de plus en plus, tout en restant pour le moment au second plan. L’intérêt du lecteur est, en tout cas, totalement conservé après le lecture de ce troisième volume. Tantôt drôle, tantôt émouvant, Hotaru continue de séduire et laisse entrevoir un titre de belle qualité. Après un début très réussi, porté par des personnages hauts en couleurs, Satoru Hiura doit désormais confirmer par la suite. A suivre de près dans les mois qui viennent.