Nouvel éditeur sur le marché, Booken Manga a décidé, pour son lancement, de se concentrer sur des manhwas. Gui est à ranger du côté de la collection « sabre », alors qu’une collection « action » contient notamment The Breaker. Avec au scénario Orebalgum (Café Occult) et au dessin Young-Ho Kim (High School, Banya), Gui raconte l’histoire d’une vengeance… Mousang poursuit les membres d’une vieille organisation « l’Imhé Mang Liang », dans le but d’accomplir sa vengeance. Assistant à un spectacle de marionnettes exécuté par un vieil homme, il soupçonne ce dernier d’être l’une de ses cibles. C’est lorsque des guerriers chasseurs de primes arrivent pour l’assassiner qu’il en devient convaincu, le voyant combattre pour protéger une jeune fille qu’il avait prise sous son aile… Manhwa d’action à 100%, Gui bénéficie d’un excellent graphisme de la part de l’auteur de Banya et High School. La lecture est fluide, le découpage efficace, le rythme trépidant. Mais le manque cruel d’originalité dans le scénario de ce premier volume laisse le lecteur sur sa faim puisque ce dernier a l’impression de relire une histoire déjà vue maintes et maintes fois. L’ensemble est malgré tout agréable et suffisamment de mystères demeurent pour conserver de l’intérêt pour la suite du titre. Côté édition, Booken offre une copie dans la bonne moyenne (ce qui est le minimum pour un prix de 7€95/tome). Graphiquement séduisant, Gui l’est moins au niveau de son récit, beaucoup trop classique pour l’instant. L’histoire de la vengeance de Mousang va devoir prouver son originalité par la suite si le titre veut vraiment sortir du lot. A suivre.