C'est enfin le début de la finale tant attendue : Kibô contre Jet. Ce duel du "tigre" contre le "dragon" tient ses promesses, les 2 hommes faisant parfois usage de techniques assez spectaculaires, pour ne pas dire totalement surréalistes. Mais bien sûr, on en a l'habitude. Après tout, ce n'est pas pour son côté réaliste qu'on lit Free Fight. On a d'ailleurs déjà vu bien pire. On remarquera qu'il est fait référence à un personnage de Tough (la 1ère série, en 42 volumes), ce qui est assez rare. Bien sûr, ce n'est qu'un détail et il reste totalement possible de bien comprendre ce tome de Free Fight sans avoir lu Tough, mais ceux qui ne connaissent pas le personnage en question pourraient un peu se demander d'où il sort. Côté édition, Tonkam a malheureusement eu le mauvais goût de laisser une bonne grosse dizaine de fautes dans ce volume (pour n'en citer qu'une partie : confondre "on" et "ont", accorder le verbe avec le complément d'objet direct plutôt qu'avec le sujet ou encore ne pas faire la différence entre un indicatif et un subjonctif, bonjour l'amateurisme...). Le fait qu'on ne puisse pas dire que Free Fight est une série dans laquelle les textes abondent rend cette performance de l'éditeur encore bien plus navrante. On note également la présence d'un planning des sorties à la fin du volume. Bonne initiative, mais dommage qu'il ne soit plus totalement d'actualité après quelques reports de sorties (Wingman et Spirale, pour l'essentiel). Free Fight reste égal à lui-même. C'est un manga sympathique, mais qui curieusement n'arrive pas à susciter autant d'intérêt auprès du lecteur que ne le faisait Tough en son temps. C'est toutefois toujours avec un certain plaisir que l'on ouvre chaque nouveau tome, car on sait ce qu'on y trouvera : de la baston bien virile, parfaite pour se détendre !