Publié à l'origine dans le magazine Têtu, Josh est réalisé par un auteur français Dimitri Lam. Premier global manga gay, il ouvre une nouvelle voie pour le manga français. Cependant, loin d'être de qualité, le titre surprend par ses nombreux défauts. Avec une histoire sans saveur, un début inconsistant et des scènes clichées, rien n'attire dans ce titre. Josh est original, certes, mais un peu trop peut-être pour que le public accroche. Seul le public friand de yaoi sera intrigué et encore, la comparaison avec les pointures du genre fera encore une fois souffrir l’œuvre de Dimitri Lam. Ce n'est pas tant les histoires coquines racontées par le personnage principal qui bloquent, mais l'introduction pauvre et incompréhensible qui pèse sur le reste du titre. Dimitri Lam semble avoir oublié que le début d'une série est d'une importance capitale puisque c'est elle qui construira l'avis du lecteur. Ne pas rater les premières pages, voilà ce qu'il devra garder en mémoire pour ses prochaines œuvres. On pourrait croire qu'avec sa couverture plutôt sympathique, Josh offrirait un graphisme agréable, mais que nenni. Complètement amateur, avec des soucis de proportions, et des pages trop sombres, le trait attire encore moins que l'histoire. Si la couverture peut encore attirer un certain public, il ne faudrait que quelques secondes, le temps de feuilleter l'ouvrage pour se faire un avis complet dessus. Saluons tout de même l'initiative de Babylon Com, publiant les œuvres de Dimitri Lam et ce dernier qui semble tout de même s'améliorer sur sa série Délirium, qui semble plus maitrisée que Josh et qu'on lira avec curiosité. L'auteur a le potentiel, reste à l'utiliser...