Avec leur rencontre prochaine contre l'Institut Occulte, Mark et les autres vont s'entraîner pour tenter de trouver une parade à la "malédiction" de Johan Tassman, leader de l'équipe adverse. De façon tout à fait classique, le manga alterne donc phases de jeu et phases d'entraînement. Bien sûr, les unes comme les autres sont souvent tout à fait saugrenues. Ainsi, Mark va par exemple s'exercer à arrêter des tirs en fermant les yeux... Il n'y a donc pas grand-chose de sérieux dans Inazuma Eleven, que ce soit dans les techniques employées par les joueurs ou dans les manières de s'entraîner. Le pied enflammé d'Axel sur la couverture le montre d'ailleurs assez clairement. Il paraît ainsi difficilement probable qu'un lecteur soit déçu car il pensait acheter un manga de foot réaliste. De temps en temps, on a l'impression que le manga est destiné à un public un peu trop jeune, car les répliques et réactions des personnages sont parfois un peu trop naïves. Quoi qu'il en soit, la sauce prend très bien malgré ce petit bémol, qui de plus n'en sera un que pour les lecteurs un peu plus âgés. Inazuma Eleven poursuit donc son petit bonhomme de chemin de façon classique mais efficace. On découvre les joueurs de l'équipe petit à petit et chacun se découvre une technique secrète au fur et à mesure. Ce titre possède un certain charme, notamment grâce à ses personnages attachants et/ou au design assez amusant (par exemple, les joueurs de l'Institut Occulte auront des allures de momies ou de vampires alors que ceux du collège Wild ressembleront plutôt à des fauves ou des gorilles). Il possède également un certain humour, qui passe essentiellement par les mimiques souvent tordantes des différents protagonistes. On ne se retrouve toutefois jamais plié de rire. Un manga parfois un peu classique et naïf, mais qui possède également suffisamment de qualités pour plaire à petits et grands, amateurs de foot ou non.