Avec Midnight Children, Mayu Shinjo s'éloigne du mature shôjo pour arriver sur un genre plus inattendu : le classic shôjo. Ici pas de scène explicite ou choquante mais une histoire touchante, pleine de mystère et de rebondissements incroyables...
En deux tomes seulement, la mangaka arrive à offrir un scénario qui tient la route. Les fans de Kaikan Phrase l'auront remarqué, Mayu Shinjo reprend une fois encore, le monde du showbiz et de la chanson avec le groupe des Risky, une bande de cinq bishos aussi beaux qu'adorables. Mais la force de ce titre repose sur deux personnages seulement : Sumiré et Yamato. Tout deux écorchés vif, tous deux solitaires, on les sent faits l'un pour l'autre.
Il est d'ailleurs dommage que la mangaka nous spoil dès la première page bonus en nous expliquant leur relation particulière. Cependant, ce qui agacera sans doute le plus le lecteur réside dans le comportement de Sumiré. La jeune amnésique se transforme en cendrillon naïve et prude au point de taper sur nos nerfs.
Pour autant, voilà un titre bien dosé et parfaitement réalisé dont le premier tome s'arrête sur une révélation terrible. Qui eût cru qu'un jour Mayu Shinjo pourrait nous accrocher autant !
En bref
8
Miawka
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