La vie est paisible à la pension des glycines. Jusqu'au jour où la propriétaire décède et où le nouveau propriétaire, d'apparence froide, décide de vendre la maison, mettant ainsi tout le monde à la porte. Les locataires ont alors six mois pour trouver un nouveau logement...
Connu chez nous pour son très bon La vie raffinée de Mr Kayashima, Ellie Mamahara nous offre ici un one shot sur le thème de la colocation. S'inspirant du cultissime Maison Ikkoku (comme elle le révèle en fin de tome), la mangaka amène une histoire agréable ne ressemblant pas du tout à un yaoi.
Les amatrices ne trouveront ici aucun scène de sexe puisque le titre se révèle très soft, mais une relation touchante et intéressante entre Masachika et Kei. Ce dernier qui n'est pas du tout homosexuel, découvre la possibilité d'aimer un homme et devra faire avec ce sentiment naissant tout au long de l'intrigue. Il est intéressant de pouvoir lire les tiraillements de ce genre de personnages, plutôt rares dans le yaoi (puisque généralement le duo vedette est composé de deux gays). On craquera facilement pour son côté naïf et délicat.
Wisteria Manor est une jolie petite surprise offrant une lecture, courte mais très agréable. Dommage cependant que la mangaka n'ai pas pu rallonger son titre d'un ou deux tomes supplémentaires pour ainsi mettre en place des difficultés pour le couple. Un petit regret qui ne gâche en rien le plaisir que l'on prendra à découvrir cette histoire originale et rafraîchissante.
En bref
7
Miawka
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