On continue dans la médiocrité et les gags « lourdingues ». Cette série ne fait donc que piétiner et on désespère d'avoir un jour un vrai fil conducteur. Pourtant l'arrivée d'un nouveau personnage pourrait bien débloquer les choses à l'avenir mais le côté trop borderline de la narration fait que l'on a du mal à croire que l'histoire va finir par devenir plus crédible. Les « pitreries » du professeur se suivent et se ressemblent. Elles deviennent au final bien lassantes. Si le premier tome pouvait faire illusion, on commence à s'agacer du manque de rigueur de l'auteure qui se contente du minimum syndical. Les personnages sont bien trop stéréotypés et peu crédibles. Le côté romance semble vouloir pointer le bout de son nez mais se trouve toujours étouffé par « l'humour », même si l'on ressent un peu plus de sérieux dans ce volume trois. Ce qui reste vraiment gênant dans cette série ce sont les gags trop en décalage avec le thème et surtout le fait qu'ils sont à chaque fois très mal introduits dans la trame. Au vu de la fin de volume, on peut espérer que les événements deviennent un peu plus palpitants, et une lueur d'espoir quant à la suite de la série semble se dégager. Mais cela est vraiment à prendre avec des pincettes avec ce type de titre qui bien souvent ne fait que s'enliser. En bref, un troisième tome qui ne relève pas le niveau mais qui pourrait laisser entrevoir une suite un peu plus intéressante, en restant toutefois réservée.