Vainqueur de deux MS Awards 2011, celui de la meilleure surprise et celui de la série la plus comique, Princess Jellyfish revient dans nos étagères avec ce 3ème volume, toujours aussi déluré en réussissant également à être touchant quand il le faut... Nos chères amars ont désormais un objectif à atteindre. Au tout du moins, Kuranosuke aimerait qu'elles considèrent cela comme leur objectif : racheter la résidence Amamizu ! Mais difficile de trouver un seul objet à vendre parmi le fatras de nos étranges otakus... Une nouvelle fois, Princess Jellyfish réussit à provoquer un grand nombre de sourires à la lecture de ce 3ème tome. Entre le comportement des pensionnaires, toujours aussi "spécial", celui du chauffeur de la famille de Kuranosuke, de la promoteur, les occasions sont nombreuses de faire jouer nos zygomatiques et Akiko Higashimura y parvient avec merveille. Mais tout n'est pas que humour dans la série et la relation entre Tsukimi et Kuranosuke a tendance à évoluer lentement, surtout pour ce dernier. L'avenir devrait donc nous proposer une petite histoire entre nos deux personnages principaux, mais celle-ci semble bien partie pour être tout aussi spéciale que le reste du titre. Le graphisme est quant à lui très efficace, ce que l'on demande à un titre du genre, avec notamment des expressions faciales qui reflètent bien le ressenti des personnages. Toujours aussi drôle et avec une pointe de romance, Princess Jellyfish continue son parcours sans faute et s'affirme de plus en plus comme une série à lire. Les josei (le titre est prépublié dans le Kiss, même magazine que Kimi wa pet ou Nodame Cantabile) sont suffisamment rares sous nos contrées pour ne pas bouder ceux de qualités, comme la série de Akiko Higashimura.