Un début intrigant et original, une suite plus décevante et dont le déroulement faisait beaucoup trop shonen : que nous réserve ce 4ème volume de Peace Maker ? La réponse est à mi-chemin entre les 2 impressions précédentes... Nouvelle ville et nouvel adversaire pour Hope et ses camarades. Cette fois, c'est Peter Enfield, le magicien de la mort, Crimson executer bien évidemment. Si Hope aura droit à son heure de gloire dans ce volume (vers la toute fin), c'est bien Beat Gabriel qui est au centre du récit avec des informations sur ses origines et le drame de sa ville natale, San Jacinto, étroitement lié à leur nouvel ennemi. Le déroulement de ce tome est celui habituel, avec l'arrivée d'un nouvel adversaire, un combat, la victoire de nos héros et un méchant pas forcément si méchant. Bref, le côté shonen est toujours bien là. Par contre, il faut reconnaitre que le rythme de ce volume est supérieur au précédent et que le passé de Beat est intéressant. On reste par contre un peu déçu du "pouvoir" de Enfield, assez peu crédible. Le teaser du volume 5 promet de belles choses, même s'il est encore question de Beat et de son passé (retrouvailles avec Barnes, le mentor de Beat). Le début d'un conflit armé entre Sandtarkus et Mounttarkus devrait aussi amener un peu de nouveauté dans le récit même si le schéma répétitif commence à être un handicap sérieux pour le titre... Rien à redire sur le graphisme de Ryouji Minagawa : les effets mis en place dans les duels, les regards, les décors, le chara-design varié... Tout est fait pour rendre la lecture agréable et fluide, le talent graphique faisant le reste. Toujours un peu décevant, Peace Maker 4 est tout de même meilleur que son prédécesseur. Si le côté shonen est vraiment trop présent (dans le mauvais sens du terme, avec le côté répétitif du scénario), certains éléments pourraient donner une suite d'un intérêt supérieur. Réponse en mai, avec la sortie du volume 5.