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Critique de To Love Darkness #1

par opaline le mar. 3 avril 2012 Staff

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Après la fin quelque peu ouverte de ToLove, voici donc la seconde saison de ce manga harem pour le moins déluré. On quittait un Rito ayant échoué dans sa déclaration d’amour envers Haruna et finissant par accepter « d’aimer » toutes les jeunes filles présentes dans le titre. Et c’est sur ce postulat de départ que l’on reprend l’histoire. Mais cette fois-ci avec le point de vue de la nouvelle héroïne : Momo, la sœur de Lala. Ce nouveau point de vue va changer totalement le ton de la série. Car si elle était précédemment quelque peu tournée vers le fan service, cette suite est résolument tourné vers le ecchi et ne pourra donc pas s’adresser à un jeune public. Car que l’on ne s’y trompe pas, si la couverture et la planche de stickers toutes mignonnes pourraient faire penser à un contenu plutôt soft et kawaï, on en est bien loin en vérité. On entre dans un contexte bien plus axé sur le sexe et bien plus décomplexé. Dès le départ, on nous annonce directement la couleur : Momo veut instaurer les mœurs de la planète Deviluke dans la vie de Rito et ainsi lui créer son propre harem, afin qu’il la comble elle (et accessoirement les autres filles de son entourage) tant sur le plan sentimental que sexuel. Bien entendu, le lycéen n’est pas d’accord avec l’idée mais la jeune extra-terrestre est bien décidée à le faire céder de gré ou de force. Le titre s’assume donc enfin car on n’est plus vraiment dans une comédie romantique mais bien dans un titre sexy, jouant à fond la carte du grand n’importe quoi. Les situations et les gaffes du héros sont toutes en exagération et il ne faudra pas chercher une quelconque logique à tout cela. Ce manga est fait pour « reluquer » les jolies jeunes filles (parfois très jeune), aux formes pour la plupart généreuses et qui, il faut bien le dire, ne sont pas farouches pour un sou. Le public visé est donc résolument masculin et le lectorat féminin devra avoir un esprit très ouvert pour pouvoir apprécier le titre. Accessoirement, l’auteur introduit un nouveau personnage qui apporte un peu de suspense et un côté légèrement plus sérieux à l’histoire. En effet, les tracas de Rito ne semblent pas terminés et il devra faire à nouveau attention à sa survie. Le personnage d’ombre dorée qui est au centre de cette partie de l’histoire apparaît pour le moment très peu développé face à la frivolité ambiante. Le graphisme quant à lui reste un des gros points forts de la série. Les personnages, en particulier les jeunes filles, sont magnifiquement exécutés et on prend un réel plaisir à parcourir chaque page. Les diverses expressions sont justes et les sentiments des personnages bien rendues. Ce titre bénéficie d’une grande expressivité et d’un réel dynamisme. On sent d’ailleurs que le graphisme est bien mis en valeur avec une édition de qualité bénéficiant d’une couverture de toute beauté, assez dense et dotée de quelques pages couleurs, avec de très jolies illustrations, ainsi qu’une planche d’autocollants kawaï à souhait. Tonkam nous a bien gâté ! Finalement, si cette suite ne brille pas par son scénario élaboré et complexe, cela reste sympathique à lire et elle comblera sans aucun doute les fans de la première saison ainsi que les (a)mateurs de jolies filles dénudées et entreprenantes. Une série au ton résolument décomplexée faite pour passer un bon moment de lecture sans prise de tête. À suivre !

En bref

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