Suite et fin de l'arc "du cirque" avec ce 8ème volume de Black Butler. Le précédent tome nous avait déjà montré que le titre de Yana Toboso avait franchi un cap pour devenir tout bonnement excellent, ce nouvel opus ne fait que confirmer la chose. L'action de ce volume 8 se déroule à deux endroits différents en parallèle. Tout d'abord, nous avons Ciel et Sebastian qui se chargent de mettre un terme aux agissements du baron Kelvin et de ses "enfants". L'occasion de voir Sebastian à l'oeuvre et de découvrir un Ciel loin du petit garçon innocent qu'il semble être. Du côté du château du comte Phantomhive, les domestiques de la maison se doivent de défendre la demeure de leur maitre contre les assaillants. Et là encore, ce que l'on pressentait depuis le début nous ait enfin révélé : les domestiques de Ciel ne sont pas de simples larbins, loin de là. On appréciera notamment notre gentille bonniche, devenue redoutable. Mais hormis ces passages où l'action prime et ce avec un graphisme au diapason, d'étranges nouveaux personnages font une courte apparition qui ne devrait pas rester sans lendemain... La fin du volume nous offre un petit chapitre de détente, bienvenu, qui permet de refermer le tome sur une note joyeuse... ou pas ! Car en effet, le teaser du tome 9, une toute petite page, devrait en exciter plus d'un ! Devenu terriblement addictif, Black Butler possède toutes les qualités d'un excellent shonen, très sombre (et vraiment pour une fois !), pouvant aussi bien être lu par les filles que les garçons, avec un monde encore suffisamment mystérieux pour maintenir la flamme sur plusieurs tomes. Et, à chaque fois, le tome suivant se fait fortement attendre... Pourvu que ça dure !