Nouvelle série courte de Tadano Nobuaki. Après 7 milliards d’aiguilles voila Ethnicity 01. Cette fois ci nous nous retrouvons dans un monde ayant subit guerres et catastrophes climatiques. Les hommes se sont réfugiés dans des villes autogérées. Ces mégapoles ont des règlements stricts et chaque citoyen est accompagné d’un e-pet, un animal virtuel les guidant et comptabilisant leur points citoyenneté. Ces points leurs permettent de profiter de la ville. Sans ces points ils ne peuvent pas accéder aux transports et à d'autres fonctionnalités de la ville. C’est donc dans un monde où tout est organisé et où chacun occupe une place précise, que se met en place cette histoire. Comme cette série ne comporte que trois tomes cela oblige l'auteur de développer l’histoire assez rapidement tout comme c’était le cas avec « 7 milliards d’aiguilles ». Si l’histoire se passe dans une ville fermée sur elle-même, cela veut dire qu’il y a un au-dehors. C’est ainsi que Niko, jeune fille brillante de cette ville s’intéresse à un de ses camarades et le suit vers les zones extérieures. C’est à partir de la que tout bascule pour elle. Elle s’interroge et cela l’entraine vers les problèmes. Avec une problématique qui se met en place rapidement, et une situation simplement mais promptement mise en place, ce tome 1 commence plutôt bien. On sait d’avance que l’histoire va vite se dérouler par le faible nombre de tome, mais avec ce tome 1 le scénario est prometteur. Coté dessin on retrouve le même trait que dans « 7 milliards d’aiguilles » avec ces visages assez carrés et des personnages souvent de petites tailles. Si vous avez apprécié le manga précédent de cet auteur, celui-ci vous conviendra parfaitement. La construction de ce tome 1 donne envie de lire une suite rapidement.