Le monde si cloisonné de nos gentilles amars semble progressivement s'ouvrir dans ce 4ème volume de l'excellente série d'Akiko Higashimura, Princess Jellyfish.
L'objectif sur le long terme de nos amars et de Kuranosuke demeure la sauvegarde de la résidence et cela passerait par la réalisation de robes en forme de méduse, en misant sur le talent de Tsukimi. Mais rien n'est facile avec ces personnages hors normes, et il suffit de peu de choses pour provoquer un bug à durée indéterminé... Kuranosuke et Tsukimi tentent de prendre conscience des sentiments qu'ils éprouvent, tandis que le jeune héritier essaie de cacher désespérément sa véritable identité aux autres amars. Et son grand frère doit réussir à gérer son "histoire d'amour", toujours aussi compliquée...
Princess Jellyfish, c'est avant tout un concentré de folie. Les blocages psychologiques des amars conduisent à des situations totalement délurées et les protagonistes "normaux" ne sont pas en reste, notamment dans la famille Koibuchi. Tout est sujet à délires et on ressort de la lecture de Princess Jellyfish avec une vraie bonne humeur et le sourire aux lèvres. Graphiquement, Akiko Higashimura sait alterner les dessins doux et légers avec ceux plus bruts des scènes de folies régulières.
Poursuivant sur sa lancée qui a fait de lui un double vainqueur aux MS Awards 2011, le titre d'Akiko Higashimura n'est désormais plus une surprise mais une valeur sûre. Délirant et déluré, Princess Jellyfish fait partie de ces séries que l'on lit pour se détendre et s'offrir une belle tranche de rigolade. Peut-être bien un must en fait.
En bref
8
ivan isaak
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