Suite au début de l’arc d’Osaka, j’avais décidé de rester positive malgré les chapitres décevants de ces derniers mois. Pour ce tome 13, j’ai retrouvé un semblant de ce qu’avait pu être Switch Girl à ses débuts, mais est-ce suffisant ? On retrouve une Nika en pleine forme et décontractée, à un tel point qu’elle se permet un « vent » directement sous le nez de lycéenne d’Osaka. Les jeunes filles menacent alors Nika de révéler cet incident si elle ne les propose pas à ses amis comme guides touristiques. Ceci s’avèrera être une manœuvre de la part de la meneuse du trio qui n’a qu’un seul but : se rapprocher d’Arata. Les gags sont plus simples donc un peu plus drôles, et c’est tout ce que l’on demande à un shojo humoristique. L’auteure tente de renouer avec des sketchs plus légers et la lecture est moins pénible. J’étais soulagée de sourire sur certains gags qui ne demandaient pas une grande recherche scénaristique mais juste cette fantaisie et cette originalité dont Natsumi Aida a le secret et qui je l’avoue, m’avaient un peu manqué. Malheureusement, ils restent rares et lorsque l'auteure a réussi à en trouver un, elle nous le ressert plusieurs fois, ils perdent ainsi rapidement de leur pouvoir comique. Les moments qui versent plus dans la tristesse et la tendresse concernent l’histoire sentimentale de Queen Guenon et représente ce que le tome a de mieux à nous donner. Celle-ci devient intrigante au point de se transformer en triangle amoureux. On se demande s’il existe encore un avenir pour le couple Queen/Someya ou bien si elle est prête à passer à autre chose. J'avais espéré un tome nettement plus drôle, et même si on arrive à esquisser un sourire, on est loin de l'enthousiasme du début.