La fin de l’arc d’Osaka se termine brusquement et je fondais quelques espoirs sur la fin de cet épisode après la révélation de Someya. Cela démontre que l’on attend désormais plus des romances dans ce titre que des gags qui fonctionnent de moins en moins. En effet, le dernier chapitre du voyage scolaire à Osaka m’a semblé être bâclé. Je m’attendais à un peu plus de rebondissement après la scène finale du tome 13 mais il n’en fût rien. Shinji, le deuxième prétendant de Queen Guenon, n’a finalement pas un rôle déterminant. On aurait aimé le voir réagir autrement, cela aurait au moins eu le mérite de donner un peu de volume à la seule histoire valable de cet arc. Cet empressement de la part de l’auteure était peut-être dû à sa volonté de nous proposer un chapitre au style « gekiga » des mangas musclés des années 70. On ne s’étonne plus des fantaisies de Natsumi Aida mais on n’en est pas forcément enthousiasmé non plus. C’est l’occasion d’y voir nos personnages transformés sous des traits masculins et virils, mais malheureusement le rire n’est pas au rendez-vous. S’ensuit un chapitre entier, sur les différents degrés du mode off, qui ne mérite pas qu’autant de pages lui soit dédié. Il n’apporte pas un véritable intérêt malgré les détails et le soin graphique qui lui est apporté. Enfin, la dernière partie voit démarrer un nouvel arc sur les « petits boulots ». Avec une impression de déjà-vu, le canevas scénaristique laisse présager une suite tout aussi décevante. Akata nous offre une règle « marque-page » avec ce tome ce qui a peut-être encouragé certains lecteurs (comme moi) à poursuivre cette série. Cependant, je dois avouer qu’il en faudra bien plus si l’histoire ne s’améliore pas. Il va être difficile à Natsumi Aida de conserver son lectorat en effectuant autant d’acrobaties plus risquées les unes que les autres. Malheureusement pour elle, son filet de sécurité qui s’avérait être son impertinence n’a plus la même efficacité aujourd’hui.