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Critique de Ze #7

par Sherryn le dim. 6 mai 2012 Staff

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Ce tome raconte l’histoire du duo Kotoha/Konoe. C’est un récit particulier car il raconte l’enfance de Kotoha dès sa naissance, quand il est né en tant que le plus puissant des kotodama. C’est aussi un moment d’émotion pur, car il est impossible ne pas être touché par le dur traitement subi par Kotoha dans ses plus jeunes années à cause de la puissance de son pouvoir, qu’il ne pouvait contrôler, qu’il fallait maîtriser par la force telle une bête sauvage. L’humanité de Konoe, qui décide de prendre soin de lui comme un père, s’avère très forte, et contrastée par le fait que le personnage souligne lui-même et à plusieurs reprises, qu’il n’est pourtant pas humain puisqu’il est un kami de papier… La relation de ces deux personnages aurait pu facilement tourner au shôta, en raison de l’âge de Kotoha, néanmoins Yuki Shimizu maîtrise son récit avec cohérence et maturité et elle sait tourner son intrigue de façon à ce que même dans les passages « chauds », ce soient avant tout les sentiments paternels qui apparaissent. On n’oubliera pas non plus qu’il s’agit d’un manga fantastique, avec une situation faussée sous tous rapports puisque rien n’est normal dans l’environnement dans lequel évoluent les protagonistes. Il est donc indispensable, à la lecture, de savoir parfois prendre le recul nécessaire… En tout cas, ce manga conserve son niveau très élevé, aussi bien pour le dessin que pour le scénario, et se montre peut-être même meilleur que le très célèbres Love Monde qui avait été popularisé par les scantrads. Ce titre est résolument indispensable à toutes les yaoistes dignes de ce nom.

En bref

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