C'est donc avec ce septième volume de plus de 250 pages que prennent fin les aventures de Mitsu et de ses camarades laveurs de vitres, avec en ligne de mire le voyage sur Terre... Suite à l'incendie dans l'usine de biogaz, les habitants du niveau inférieur sont coupés du reste de l'anneau. Nishimaru, dont les objectifs sont loin d'être aussi nobles que le pense Sôta... Lutte des classes, complots, amitiés : l'ultime tome de La cité Saturne réserve son lot de surprises, de retournements de situation, et une conclusion attendue. Le sort réservé à Mitsu est ce qui retient le plus l'attention du lecteur, même si le dénouement est prévisible. Les évènements tournant autour des coéquipiers de notre petit laveur de vitre sont également au rendez-vous, conservant cette atmosphère propre au titre et ce côté "tranche de vie" si appréciable. Outre donc cette fameuse ambiance, La cité Saturne bénéficie aussi du style inimitable de son auteure, Hisae Iwaoka, dont la patte graphique laisse une empreinte indéniable sur la rétine des lecteurs. Les quelques pages couleurs, qui correspondent à un passage clé de la série, sont d'une réelle beauté et montrent que la talent de la mangaka ne se limite pas à un style très personnel. Conclusion quasi-idéale d'une série d'une très grande qualité générale, La cité Saturne 7 est une petite merveille, avec sa propre personnalité, un thème totalement original et un graphisme unique. Bref, un titre à découvrir, pour tous les amoureux de mangas "différents".