L’énigme concernant le fameux virus « Jack’O Frost » est désormais entièrement révélée à Teru et aux lecteurs, par la même occasion. Kurozaki de son côté reste déterminé à faire tomber l'organisation qui court après son virus. Le « patron » a réussi à rentrer en contact avec Kurozaki mais ce dernier campe sur ses positions, il veut résoudre seul, cette mission. A ce même moment, Teru reçoit un appel du mystérieux Akira qui lui donne rendez-vous afin de lui donner des informations sur Daisy. Elle envoie immédiatement un message à son protecteur en lui expliquant que son seul souhait est de le retrouver et que pour ce faire elle va accepter la rencontre. Le sang du Kurozaki ne fait qu’un tour. Je ne m’attendais pas à un virage si rapide, mais comme d’habitude, le scénario est bien mené. Le tome précédent était plus axé sur la narration et les explications, quant à celui-ci, il se lit plus facilement.. Le rythme qui pouvait sembler un peu lent à certains lecteurs, s'accélère pour redonner un peu d'énergie et de rebondissements. Les personnages passent un cap, ils évoluent et leurs relations aussi. Teru n’en finit pas de s’affirmer, son personnage prend de plus en plus d’épaisseur tout en restant crédible. Kurosaki quand à lui, laisse apparaître son côté humain avec ses blessures. Comme je l’ai déjà dit, le gros point fort de cette série réside dans le fait que la trame du scénario reste sérieuse mais l’auteure sait exactement quand placer des cases où l’humour détend l’atmosphère. Dans ce tome aussi, on est face à des moments intenses et comme si Kyousuke Motomi avait peur de tomber dans le mélodramatique, elle ponctue par des petites scènes humoristiques qui ne sont jamais ni hors sujet ni inappropriées. La fin du tome neuf nous laisse présager un duel des plus intéressants et même si Kurozaki semble avoir l'avantage de par sa maturité et son charisme, je ne sous-estimerais pas Akira et son regard aliéné.