6ème volume de Dream Team et premier gros match pour les élèves du lycée Kuzuryu avec l'opposition pour clore leur stage d'entrainement intensif. Les joueurs du lycée de Kitasumi ne comptent pas se laisser faire et comptent dans leurs rangs Taro, auto-proclamé rival amoureux de Sora... Voilà donc un tome de Dream Team totalement consacré à un match de basket. Si Takeshi Hinata prend le temps de nous expliquer quelques bases tactiques appréciables, il n'en oublie par pour autant les progrès individuels et collectifs des joueurs de Kuzuryu, tout en n'effaçant pas leurs faiblesses. Un côté réaliste appréciable et qui rend les protagonistes beaucoup plus tangibles. Comme nous le laissait supposer le précédent volume, quelques rivalités vont apparaitre au cours du match. Evidemment, celle entre Taro et Sora prendra la place la plus importante, malgré son fondement plus que léger, mais une autre fera clairement son apparition entre Momoharu et un de ses anciens coéquipiers, Konishi. Un duel que prend à coeur le pivot de l'équipe et qui ne trouvera pas sa conclusion dans ce tome. On a donc un volume plaisant, avec un match agréable à suivre, des personnages sympathiques, des moments drôles, des moments intenses... Bref, un manga sportif comme on les aime et qui réussit à se différencier de ses prédécesseurs, Slam Dunk en tête. Dream Team est clairement différent de l'oeuvre de Takehiko Inoue, sur quasiment tous les points. Le titre acquiert tout doucement sa propre personnalité et semble totalement avoir sa place dans votre mangathèque. A noter également que, à partir de ce volume, la traduction/adaptation de Glénat subit une vérification d'un responsable marketing et communication de la fédération française de basketball. En effet, depuis le début de la série, certains termes utilisés étaient inappropriés (notamment dans la dénomination des différents postes) et une mise au point s'avérait nécessaire. Dommage qu'il ait fallu attendre le 6ème volume pour cela. Malgré ce changement, on restera assez dubitatif sur l'emploi de certains mots, comme celui "d'intervalle" pour qualifier la pause entre deux quart-temps. Le terme "pause" parait beaucoup plus adapté, et est surtout bien plus naturel... Dream Team poursuit donc son petit bonhomme de chemin et commence à se faire une jolie place sous le soleil du shonen sportif. S'il n'est pas encore à un très haut niveau (d'intensité des matchs, de tension durant les rencontres, d'exploits athlétiques...), son potentiel est certain et devrait nous offrir de beaux moments dans les prochains volumes. Conseillé à tous les amateurs de sports.