Pika, après avoir sorti la réédition de Sailor Moon, choisit d'éditer en simultané la série dérivée Sailor V qui comptera 2 volumes. Si la réédition de Sailor Moon bénéficiait d'une réelle plus value avec une véritable refonte graphique, ici, quasiment rien n'a changé par rapport au support original et les planches n'ont pas bénéficié du même traitement de faveur de la part de l'auteure. Malgré cela, l'éditeur a su redonner un coup de jeune en comparaison de l'ancienne édition de Glénat: les planches sont plus claires et les trames sont bien mises en valeurs. La traduction semble aussi avoir été refaite et on retrouve, tout comme dans Sailor Moon, les vraies expressions de l'héroïne. L'édition quant à elle est de bonne facture et on apprécie les premières pages en couleurs sur papier glacé. En ce qui concerne l'histoire, ce dérivé souffre un peu la comparaison et ne s'adressera qu'aux fans de Sailor Moon. En effet, Minako alias Sailor V ressemble trait pour trait à Usagi/Sailor Moon. On retrouve donc une héroïne tête en l'air, ayant un vrai cœur d’artichaut et ne prenant pas vraiment au sérieux son rôle de justicière en n'en faisant qu'à sa tête. L'histoire en elle-même ne se contente que de chapitres indépendants où on nous présente l'héroïne et sa mission plutôt brièvement: pour le moment, on ne sait pas réellement les véritables objectifs de cette mission. On se trouve donc dans un récit plutôt classique et ne prenant tout son intérêt qu'en s’imbriquant dans l'autre série principale. Ici, l'histoire se révèle plutôt superficielle et n'apportant qu'un intérêt relatif. En bref, ce titre ne s'adressera principalement qu'au détenteur de la série principale Sailor Moon afin d'un peu mieux connaître la future Sailor Venus.