Avec sa couverture kitsch au graphisme « vieillot » malgré sa publication récente au Japon (2010), Kiss Ariki annonce tout de suite la couleur d'un yaoi où les scènes de sexe sont plus importantes qu'un scénario tangible. Plongeant dans un univers mafieux, le lecteur aura du mal à accrocher sur ce titre où les protagonistes, pour passer le temps sur une île n'ont rien trouvé de mieux à faire que de s'envoyer en l'air. Si les scènes chaudes sont nombreuses, l'absence d'un scénario de qualité pèse sur la lecture. On aura également du mal à comprendre les relations complexes entre personnages qui ne sont pas clairement expliquées par la mangaka. Avec deux tomes actuellement disponibles au Japon, Kiss Ariki a du mal à convaincre. Seule la nouvelle disponible en fin de tome, sous fond de jeux en ligne réussit à convaincre le lecteur. Si l'on connaît évidemment l'identité du correspondant de Gakki, le plaisir de lecture est tout de même présent. En clair, si vous aimez le genre yaoi gratuit sans prise de tête avec une histoire à tirer par les cheveux, vous serez ravies. Dans le cas contraire, la déception sera de mise...