Un coup d’état est au programme de ce 7e volume. Et j’ai longuement hésité pour lui donner une note. En effet, si le scénario est fort divertissant, il n’en reste pas moins qu’il est exécuté de façon grossière. Le rythme est soutenu, l’action est omniprésente mais les longs discours d’Ali Baba et les « négociations » pour la liberté de Balbad alourdissent l’ensemble. C’est mécanique, calculé et ça n’est pas aussi fluide que cela devrait l’être. Ou peut-être trop quand on voit que seul le gang de l’ombre se manifeste pour incarner l’opposition au changement. En parlant du gang, la bataille finale se profile et les dernières pages promettent un combat d’une dimension complètement différente de ce qui a précédé jusqu’à maintenant. Ajoutons au passage que l’auteur s’améliore quand il s’agit du chara design de ses djinns. Un mot pour finir sur Hugo. Nous connaissons enfin son visage ! Peut-être que nous aurons le droit un jour à l’apparition entière du Djinn même si cela semble peu probable. L’arc Balbad est sur le point de se conclure, une bonne chose en soit car l’aspect politique du titre n’est pas exempt de défaut. En avant pour la bataille finale !