Avec ce second et dernier tome, on pensait avoir quelques éléments de réponse et une conclusion. Mais au final il n'en n'est rien. En effet, on peut lire en fin de tome que l'auteure pensait en faire un troisième et donc que celui-ci n'aurait pas du être le dernier. Du coup, même si la série n'était composée pour la plupart que de chapitres indépendants les uns des autres, on reste un peu sur sa faim. On ne saura pas pourquoi ce café de majordomes pouvait accompagner les âmes de jeunes femmes et ainsi leur faire trouver la paix de l'esprit. On ne saura pas qui est réellement Seiji Ichijo et d'où tirait-il son pouvoir ? Pourtant, on commençait à en savoir un peu plus sur le passé de certains majordomes. On ressent donc un véritable sentiment d'inachevé et cela apporte une certaine frustration à son lecteur qui se sent quelque peu flouer. Ce tome aurait pourtant pu apparaître meilleur que le précédent, si il avait été de transition. Mais en tant que volume final, il est décevant et non abouti. Le graphisme reste le gros point fort de ce titre mais cela ne suffit pas vouloir se procurer une série inachevée. Encore une fois, un éditeur aura vendu une série dite terminée alors qu'elle n'a pas été finie dans son pays d'origine. Au final, le lecteur reste frustré et avec un titre qui n'a que peu d'intérêt au final.