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Critique de Barakamon #1

par ivan isaak le sam. 17 nov. 2012 Staff

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Ki-oon continue de nous offrir un catalogue diversifié avec un titre tranchant avec une grande partie de leurs sorties récentes. Barakamaon est un titre à classer du côté des séries "tranches de vie", à mi-chemin entre Yotsuba et Amanchu. Satsuki Yoshino a décidé de placer l'intrigue de son oeuvre sur l'archipel de Gotô, situé tout à l'ouest du Japon. Le titre est d'ailleurs emprunté à une expression dans le dialecte locale et signifiant "une personne en pleine forme", comme nous le précise intelligemment la page finale "bonus". Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les habitants de l'archipel semblent en effet dans une grande forme ! Le postulat de départ de Barakamon est assez simple : brillant calligraphe, Seishû Handa ne supporte pas les critiques. Après une remarque sur le côté "trop scolaire" de ses calligraphies, Seishû s'en prend à un éminent conservateur de musée et voit sa réputation ternie. La sanction ? L'isolement sur une petite île de l'archipel de Gotô, où le talentueux et arrogant calligraphe devra réussir à donner à ses oeuvres un caractère plus personnel. Sa rencontre avec les autochtones va lui réserver quelques surprises... Apprécier totalement Barakamon ne sera certainement pas le cas de l'ensemble des lecteurs. Récit typique du genre "tranches de vie", il repose sur l'adhésion totale à l'humour du mangaka et à ses partis pris concernant les personnages et leur introduction dans l'histoire. En effet, le début de ce premier volume voit une "confrontation" entre notre héros arrogant, Handa, et une petite fille très curieuse et un brin chipie, Naru. Mais très rapidement, Satsuki Yoshino décide d'introduire plusieurs autres protagonistes, au caractère bien trempé également, et qui vont des camarades de l'école primaire de Naru aux anciens du village, en passant par les collégiennes et le fils lycéen de l'hôte d'Handa. Bref, une pluralité d'individus qui peut soit désorienter soit apporter une touche de fraicheur continue au titre. Et lorsque les affinités du lecteur tendent vers le second point, la lecture de Barakamon devient un véritable plaisir, la suite du volume se dévorant rapidement. Embarqué dans cette nouvelle vie bien loin de son quotidien de citadin, Handa va entreprendre une remise en question, guidée fortuitement par l'innocence de Naru et la sagesse des autres habitants du village. Ou comment le regard de personnes extérieures permet de mettre en lumière les points à améliorer chez soi. Tout ceci, bien entendu, dans une bonne humeur continue et un humour de plus en plus efficace. Bref, Ki-oon a peut-être trouvé avec Barakamon une petite perle, originale dans son thème de départ (l'art de la calligraphie, dont Hiroshi Hirata est un digne représentant) et très efficace dans sa construction. Si la suite poursuit dans cette voie, chaque nouveau tome sera un véritable plaisir. Une très bonne pioche.

En bref

Ki-oon a peut-être trouvé avec Barakamon une petite perle, originale dans son thème de départ (l'art de la calligraphie, dont Hiroshi Hirata est un digne représentant) et très efficace dans sa construction. Si la suite poursuit dans cette voie, chaque nouveau tome sera un véritable plaisir. Une très bonne pioche.

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