La fin se rapproche à grands pas, ça se sent. On part de plus en plus dans la démesure... parfois dans le mauvais sens du terme, hélas. Ce tome confirme que cette nouvelle partie du manga, commencée dans le volume précédent, est bien moins intéressante que n'avaient pu l'être les 6 premiers tomes. Gurren Lagann ne se résume plus ici qu'à des combats de mecha gigantesques dans l'espace. Plus exactement, ces "combats" ressemblent davantage à un étalage de techniques dévastatrices, le plus souvent effectuées par le fameux Gurren Lagann. En effet, ce dernier affronte quantité d'ennemis sans visage qu'il décime par dizaines à chacun de ses impressionnants mouvements. Et quand ça coince, il passe au niveau supérieur en se transformant et continue le carnage. Si tout cela était bien beau (mais pas plus intéressant) dans la version animée de la série, c'est évidemment moins le cas sur un support plus statique comme le manga papier. Certes, les dessins sont toujours aussi jolis et certaines planches sont toujours à couper le souffle, mais on y perd tout de même beaucoup en passant au manga. Mais le gros point fort, c'est que cette ennuyeuse partie de l'histoire passe beaucoup plus vite dans cette version papier, qui possède donc également ses avantages. Logiquement, le manga devrait se terminer très bientôt (certainement au tome 10, si l'on se fie au rythme de l'évolution de l'histoire par rapport à l'anime, mais rien n'est encore sûr). Mais cette (probable) dernière ligne droite ne devrait hélas pas relever énormément le niveau puisqu'elle ne proposera vraisemblablement guère plus que des transformations du Gurren Lagann et un étalage de techniques contre des adversaires dénués de toute personnalité et au design discutable. Voilà encore un manga qui n'a pas su s'arrêter quand il l'aurait dû (au tome 6, en l'occurrence).