C'est donc avec ce troisième volume que se conclut Chocolate Girl, dont le titre nous est expliqué dans les dernières pages de ce tome. Si le cadre dans lequel se déroule l'histoire est plutôt original, cela ne suffit malheureusement pas à faire du titre une oeuvre singulière et contenant suffisamment de qualités pour mériter plus qu'un coup d'oeil passager. Enrobé dans un graphisme beaucoup trop simpliste marqué par l'absence très régulière de décors et donc l'omniprésence de fonds blancs, Chocolate Girl ne réussit à retenir l'attention que grâce à son humour, très efficace par moments mais malheureusement parfois un peu trop poussé, donnant aux situations narrées un côté irréaliste gênant. Certains comportements sont difficilement compréhensibles et la "morale" finale assez douteuse (la femme en moi a du mal avec cette image donnée du "sexe faible"). Pas ambitieux pour un sou, sans prise de tête, avec un contexte plutôt original quoique sous-exploité, un graphisme trop lisse et simpliste, un humour efficace mais parfois trop poussé, Chocolate Girl alterne le bon et le moins bon et aucun des deux ne l'emporte sur l'autre au final. Un titre moyen, tout simplement.