Comme l’indiquait le tome précédent, nos aventuriers se lancent dans l’exploration d’un nouveau labyrinthe. Alors que l’évolution du ton de la série laissait supposer un volume avec une nouvelle montée en puissance des enjeux, on ne peut qu’être déçu à la lecture de ce 10e tome. La grande majorité du tome nous montre Aladin, Ali et les autres « se promener » tout en affrontant les obstacles de Zagan. L’auteur nous a habitués à mieux et ne parvient pas à captiver. C’est trop gentillet pour inquiéter et le design est relativement douteux. Le Djinn n’a absolument aucun charisme. Le tout est saupoudré d’une dose de « victimisme ». Hakuryu est bel et bien le boulet de la bande, non pas à cause de ses capacités limitées mais bel et bien par son caractère. Dans le dernier chapitre de nouveaux ennemis font leur apparition remettant en avant l’atmosphère plus sombre du titre et promet (on l’espère !) un 11e tome de bien meilleure qualité.