Lawrence s’est fait rouler dans la farine et doit maintenant trouver un moyen de rembourser ses dettes. Une nouvelle fois, on peut dire que le thème de Spice & Wolf constitue un problème de taille dans la narration. Lire la première moitié de ce tome 5 fut éprouvante d’ennui (en même temps des discussions sur le cours de l’argent…). Toute cette partie est certes nécessaire pour bien mettre en relief la situation inextricable dans laquelle se trouve le marchand mais rien de nouveau n’en ressort. La seconde partie du tome s’en sort mieux en faisant revenir Nora. La façon de la convaincre de se joindre au voyage est un peu pourrie mais aux grands maux, les grands remèdes et c’est une façon comme une autre de ramener un peu de nervosité dans l’histoire. Les dessins sont toujours sublimes que ce soit dans les moments calmes ou plus tendus mais c’est clairement avec ces derniers que l’on trouve notre compte. Et pourtant on ne peut pas faire plus simple comme danger, preuve est qu’il ne nous en faut pas plus pour être divertit. Enfin si mais en comparaison du démarrage, c’est un gros progrès. Spice & Wolf montre des difficultés à passionner. Ses intrigues sont creuses et Holo est largement sous-exploitée. Et si les problèmes de Lawrence deviennent de plus en plus sérieux, on ne ressent pas la même chose vis-à-vis des enjeux. Un problème à régler pour garder ce titre divertissant.