Ce huitième tome commence de manière sanglante. Nos voyageurs temporels sont toujours bloqués dans l’époque du clan Takeda. La tour continue à être assiégée par le clan et Tsushima, le yakuza, lâche la « légion » enfermée jusque-là dans au dernier étage contre le clan. S’ensuit alors une terrible bataille avec de nombreux morts. Magobe’e, un des enfants de la tour, s’enfuit pour retrouver son village. On est à un peu plus d’une centaine d’année de son époque d’origine et son passé l’appelle. Ce tome tourne majoritairement autour de la culpabilité du massacre du clan Takeda par la « légion » et le souci envers Magobe’e qui se met en danger dans cette époque hostile entre loups dans la forêt et armée aux trousses. En effet, le mélange des temps avec le débarquement de la « légion » pèse sur les épaules de Sû d’autant plus qu’elle veut se mettre à la poursuite de Magobe’e. L’arrivé d’un jeune garçon de cette époque que seul Magobe’e comprend va venir complexifier l’histoire. Un tome dans la continuité des précédents. « Sprite » se caractérise par ce niveau constant dans sa narration et dans ses dessins. Egalement dans ce tome, le temps passe un peu au second plan : entre la bataille, les remords et l’histoire de Magobe’e raconté par Shingo vont apporter à ce tome un contenu assez dense. Si le temps s’écoule différemment dans ce manga, le temps de lecture lui passe très vite, les dessins sont toujours sombre et collent de mieux en mieux à ce scénario obscure. Mais où va-t-on avec ces voyageurs du temps, jusqu’où vont-ils aller ? Plus on avance dans cette histoire plus ces questions se posent ! Comme d’habitude, la fin du tome laisse présager un neuvième tome très dynamique !