Nouveau tome, nouvelle histoire. Cette fois c’est sur Hiruha, cet étrange personnage que nous concentrons notre attention. Ce dernier décide d’attaquer Arata pour libérer les âmes des personnes qui furent jadis ses compagnons sur l’île de Muroya. Ce qui est intéressant dans le traitement de cette histoire annexe c’est l’utilisation du flashback qui nous ramène à l’époque où la princesse exerçait encore un contrôle sur les Hayagamis. Cette partie est gonflée par l’action et la coopération entre des fourreaux divins contrôlant les éléments, une façon de leur ajouter une couche supplémentaire d’humanité. C’est à se demander parfois comment ces derniers ont pu fomenter une rébellion et perdre ce lien fort qui les unissait. Mais c’est également ce qui est intéressant : des personnages à priori protecteurs qui franchissent la ligne qui sépare le bien du mal. Après ce flashback riche de contenu, nous retrouvons nos héros au présent et malheureusement l’impact n’est pas aussi fort qu’on aurait pu l’espérer. Il s’avère très dur de ressentir de l’empathie pour Hiruha. Ce dernier n’a jamais été particulièrement intéressant ni attachant et au final reste un personnage secondaire comme tant d’autres, voire plus énervant que la moyenne. La fin de cette histoire tente de jouer la corde de l’émotion sans trop de succès et on regrette un peu l'absence totale de Kadowaki (à une image près) mais on retiendra la mise en avant du groupe des « 6 Fourreaux » et la révélation finale qui va surement permettre de rattacher le monde du réel à l’intrigue. C’est qu’on oublierait presque qu’un deuxième Arata existe !