Le « maître » continue à vivre sa petite vie tranquille dans le village. Il se questionne toujours à propos du concours de calligraphie auquel il participe et subit joyeusement la vie du village : les enfants, le chauffe-eau qui lâche, la construction d’une digue… Barakamon semble trouver son rythme avec ce tome, on sent enfin un équilibre entre la raison de la venue de Seishû dans ce coin perdu, son art et les péripéties de la vie quotidienne. Il devient un membre du village à part entière, les preuves se multiplient à cet égard. La fin du tome réserve une surprise qui interroge le lecteur sur la suite de l’histoire. Seishû passe du bon temps dans cette région et plus la série avance plus on prend du plaisir avec lui. Son côté citadin affirmé fait généralement sourire avec ses appréhensions et ses connaissances limitées dans la vie rurale. Les enfants du village sont toujours dans ces jambes, l’obligeant à vivre (ou à subir) leurs caprices et leurs envies. Ce cinquième tome fait apparaître une stabilité dans la série qui manquait par l’inconstance de la forme scénaristique que l’on pouvait relever dans les tomes précédents. Ce volume s’annonce comme un tournant marquant de la série et donne vraiment envie de la lire la suite ! Egalement, il faut noter que les chapitres en strips à quatre cases sont abandonnés, mais quelques-uns restent, agrémentant la lecture. Un tome qui amorce un virage, avec des dessins de qualité constante et des personnages attachants.