Le jeu du Roi continue, les élèves de la classe sont toujours mis à l’épreuve par des défis de plus en plus complexes et poussés. Le Roi joue avec les sentiments et les émotions. Nobuaki est contraint de quitter sa copine pour « pouvoir perdre quelque chose de précieux », Nami qui n’a pas réussi son défi (toucher le Roi), est dans une mauvaise posture. Bref, la classe est toujours dans une mauvaise situation et rien n’augure un retour à une vie plus calme. Dans ce troisième tome, les morts s’enchainent et se déchaînent, les élèves tombent comme des mouches sans que personne ne s’intéresse aux événements. Nobuaki nous en apporte l’explication : personne ne veut croire à leur histoire ou même à un lien de causalité entre les morts des élèves d’une même classe dans une période rapprochée sans parler des morts étranges… Tout est parfaitement logique et normal…. Cet aspect de faux huit-clos mine la crédibilité du manga. En parallèle des défis du Roi et des morts, certains recherchent le Roi justement, Nobuaki est sur une piste, mais il n’est pas le seul. Cet aspect recherche aurait pu donner du fond au manga si à côté les défis étaient mis un peu de côté pour laisser de la place et de l’air ! Les dessins sont toujours qualitatifs et agréables, les personnages sont physiquement attachants. Ce troisième opus est plus décevant que les précédents : l’accélération des morts, la recherche du Roi qui avance très peu, le manque de crédibilité… La série est en cinq tomes, il en reste deux, la question n’est pas de savoir s’ils vont trouver le Roi, mais surtout si les quelques survivants vont tenir trois pages dans le prochain tome !?