Black Label continue sa croisade contre le crime. Arashi Mikami et ses partenaires aux poitrines opulentes ne font pas dans la dentelle pour punir les plus grands criminels de la ville. Malgré toute leurs techniques, Mikoto Kiba qui va au lycée avec Arashi, se retrouve blessée. Le jeune lycéen va devoir sortir le grand jeu pour sauver sa camarde et tout le reste de l’équipe. Les trois premiers chapitres de ce deuxième tome sont consacrés au final de l’assaut débuté dans le premier tome dans un centre commercial désaffecté. On a donc le droit à de l’action pure et dure dès le départ avec des gunfights dans tous les sens, des découpes au sabre et pour finir des explosions à tous les étages. Les fans d’action et de grosses poitrines vont être aux anges et ils auront même le droit à une bonne scène de baignade entre collègues après une bonne journée de tueries. Cependant, le manque d’originalité déjà ressenti dans le premier tome se fait de plus en plus ressentir. On ne peut pas dire qu’il y ait de réelles surprises et on peut aisément tout deviner à l’avance. En réalité, sans ces scènes d’action qui sont vraiment soignées, on s’ennuierait ferme. Cette histoire du choix des criminels devant être supprimés n’est à mon avis pas assez exploitée. On sent donc le scénario s’essouffler au fil des pages, d’autant plus que le tout est accompagné d’une bonne dose de Fan service avec des personnages féminins aux atouts démesurés. Même la scène de vie au lycée en milieu de tome n’est pas épargnée par l’avalanche de grosses poitrines et de connotations sexuelles. Par sa qualité graphique indéniable, Triage X semble complétement assumer son positionnement en tant que shonen d’action pure avec du fan service à tous les coins de pages. Cela ravira à coup sur les inconditionnels du genre, mais ne manquera pas d’agacer ceux qui recherchent autre chose...