Ratman continue de faire le yo-yo qualitativement parlant mais pour le meilleur cette fois-ci. Après un volume excessivement décevant, ne permettant pas de réelles avancées au niveau du fil rouge, l’auteur se décide enfin à ramener le facteur S au centre de son récit.
En fond, une histoire d’application qui permet aux super-héros de décupler leur force. Sur la forme, les super-héros de faible classe passent du côté obscur de la force et se révèlent alors un peu plus impressionnants et crédibles qu’auparavant. « Un peu » car un Big Horn maléfique, ce n’est pas non plus l’invention scénaristique du siècle. Surtout, lorsqu’en prime, on s’aperçoit que Fatman a été désigné pour tirer sur la corde sensible.
Sans être parfait, ce début d’arc se charge donc de relancer la machine, introduisant notamment deux nouveaux super-héros, dont un possédant le facteur S. Par ailleurs, il est toujours dommage de constater la mise à l’écart de Mirea qui n’a décidément servi à pas grand-chose depuis le début de la série. Sa sœur, de son côté, s’en sort un peu mieux grâce la réapparition d’une personne de son passé. Espérons que l’organisation Jackal soit un peu plus mis à l’honneur pour la dernière ligne droite.
L’arc final de Ratman débute énergiquement, remettant l’accent sur la mystérieuse technologie ayant fait naitre l’alter-ego de Shuto. Un bon point, considérant l’ennui qui s’était peu à peu installé.
En bref
7
Charlie One
Toutes ses critiques (312)
Qu'avez-vous pensé de cette critique ? 0 0
Laissez un commentaire
Commentaires (0)