Plus la série avance, plus l’histoire devient passionnante. Les événements s’enchainent : Cesare qui a fait l’objet d’un « attentat » dans le tome précédent se remet de ses blessures mais, il ignore encore qui dirige et qui le souhaite mort. Il va encore faire preuve d’ingéniosité et de ruse pour arriver à ses fins et bien sûr, Angelo, va prendre part de manière plus ou moins volontairement à cette aventure. Mais d’autres choses se passent dans ce volume : la situation des Borgia évolue, le Pape est malade et la course pour le Saint-Siège. Ce sixième tome est riche en péripéties et on ne s’ennuie pas ! L’histoire est toujours bien menée, les éléments historiques sont nombreux. Le scénario prend un peu de vitesse, et plus on avance dans la lecture, plus on a envie de lire la suite. Jusqu’à présent l’effet assez statique du dessin avait été un critère plutôt négatif, mais ici, en l’absence de grandes scènes de mouvement, l’effet est amoindri. Les relations évoluent : Angelo tient réellement à Cesare et Miguel vielle toujours sur le jeune Florentin. Ce tome est aussi l’occasion de voir des passages de la vie à Rome auprès du père de Cesare mais surtout, avec les flashbacks on découvre petit à petit la jeunesse du jeune Borgia. Une lecture toujours passionnante, une histoire parfaitement menée, des personnages attachants et un ancrage historique toujours précis rendent « Cesare », un titre excellent. Si le côté « illustration » des dessins bloquait la fluidité de la lecture, dans ce tome ci, l’effet est moins accentué. Les différentes informations et début et fin de tome complètent l’édition pour plus de précision sur l’histoire et sur la conception de ce manga. Un tome très plaisant.