A peine arrivé dans son nouveau lycée, Mirai Shibuya est victime d’un malentendu avec un groupe de gens peu fréquentables. C’est là que le club des super-héros, mené par Lilico, entre en scène. Un point de départ aussi banal que ridicule. Il parait nécessaire d’adhérer pleinement au 2nd degré pour éviter de se retrouver réticent faces aux premiers chapitres d’Hero Mask. D'un côté nous avons deux amies, sans aucun pouvoir, qui jouent aux justicières masquées dans leur établissement et de l'autre, des ados qui se retrouvent affublés de masques mystérieux, confiant à ceux et celles qui les portes des capacités extraordinaires. Tombant du ciel ou distribués dans la rue, chacun peut se voir offrir ce cadeau du destin. On ne peut pas dire que Takashi Okabe cherche à réinventer le concept ou à être original. Du mode de création de ses « super-héros » aux cas du jour, rien ne parait bien consistant. Entre le groupe de voyous qui se prend une raclée et le garçon légèrement obsédé par la gente féminine qui abuse de ses pouvoirs pour, au final, faire ami-ami avec Mirai et les filles du club, il est difficile d'y trouver son compte. Trop simple, trop rapide, trop typique. Limite bâclé… jusqu’à ce que l’on arrive à la fin. L’introduction de l’arc que je nommerai « Les Anges Justiciers » laisse en effet envisager une tournure bien plus sombre pour la suite de l’histoire, ce qui ravira tout lecteur en recherche d’une intrigue un peu plus sérieuse. Bien entendu, peut-être que ces dernières pages ne sont qu’une illusion mais la curiosité est définitivement piquée. Bien que la fin puisse donc changer la donne, il ressort de ce premier tome une impression de paresse, mettant principalement en cause des mises en situation recyclées et un manque flagrant d’inspiration et de travail sur des personnages fortement stéréotypés.