Petit changement pour ce troisième tome, les éditions Panini Manga ont décidé d’accoler un petit symbole « pour lecteurs avertis » en quatrième de couverture et cela se comprend très bien à la lecture du tome. Kato et Aiba sont toujours en train d’essayer de récupérer l’argent emprunté par Nomoto, un otaku fan d’une « idole ». Mais ce dernier n’est pas décidé à rendre l’argent surtout que les deux hommes de mains de Asamura. Mais Kato va faire une drôle de rencontre : un ancien ami nommé Oda et Kato va se laisser tenter par un autre style de vie… L’arrivée de ce petit logo pour signaler le contenu du manga n’est pas innocente. Si la première phase du volume reste dans la même teinte que les précédents, c’est-à-dire, sombre, parfois glauque et même quelque peu horrible. Kato assure le quota d’humanité du manga avec son côté un peu innocent et crédible… Mais la seconde phase du volume qui relance l’histoire dans une partie encore plus dégoutante de la vie sombre de Tokyo, va mettre à l’épreuve Kato dans ses choix et ses ambitions. Si vous vouliez des scènes crades, je pense que vous trouverez votre compte ici, les dessins ne cachent pas grand-chose en plus, et les planches qui restent majoritairement noires renforçant le côté sordide du manga. Un troisième volume qui enfonce l’histoire dans les méandres de la vie Tokyoïte, en abordant les lieux les plus sombres. Trafics, sexe, drogue, argent constituent le cœur du volume avec un Kato toujours crédule, mais qui va vite se mordre les doigts de ses choix. L’histoire reste prenante !