Saho Katsuragi est une jeune fille aux gouts bien étranges. Elle se passionne pour les esprits et les choses de l’au-delà. Elle rencontre Shizuru qui voit autour d’elle une étrange fumée se dérouler. Mizuki se retrouve avec une étrange marque autour du cou alors qu’elle loge avec sa sœur chez les voisins de leurs grands-parents et qu’en même temps, une fille de sa classe semble triste. Mizuki fait une drôle de rencontre avec un crapaud, et va bientôt en croiser beaucoup… Dans ce quatrième volume, on retrouve le schéma d’histoire indépendante par chapitre. Avec « Mokke », on apprend énormément de choses sur les esprits, leurs origines et avec les deux sœurs Shizuru et Mizuki on découvre qu’avoir des pouvoirs surnaturels n’est pas une chose facile. C’est même quelque chose de très prenant pour elles. Avec ce tome, on continue la découverte du folklore Japonais avec une histoire par chapitre. Le schéma général reste très classique tout comme le trait de crayon, avec tout en même un soin particulier pour les manifestations de l’au-delà. Mais ce schéma classique devient un peu laissant, l’évolution personnelle des personnages n’avance pas, les deux sœurs restent coincées dans leurs états sans pouvoir changer quelque chose. Elles doivent affronter des esprits pas toujours sympathiques sans sourciller. Avec ce schéma classique et répétitif, les flashbacks, l’indépendance des chapitres, on ne sait pas trop s’il y a une trame de fond. Tout comme la fumée qu’entoure Saho, on reste dans le brouillard. Il serait agréable d’avoir un but sur lequel espérer et qu’on puisse voir évoluer au fil des chapitres. Mais le folklore et les Yôkais sont toujours bien représentatifs du titre, et c’est là ça plus grande force.