Toujours prisonnière à Abashiri avec Papillon de Nuit et Asagi, et séparée de Hayato, Sarasa va devoir combattre les quatre gardiens de ces lieux, se défier des prisonniers qui en ont après elle, et trouver un moyen de s'évader...
C'est dans un lieu plein de mystères et en forme de huis-clos que le récit nous entraîne, avec une ambiance assez oppressante et une sensation de danger permanent. Plusieurs rebondissements émaillent ce tome, jusqu'à un début de résolution après tant d'épreuves...
Tout cet arc narratif fait finalement peu avancer l'histoire principale, mais il apporte une réflexion intéressante sur une situation où bourreaux et victimes se confondent, et où l'on ne sait plus vers qui tourner sa haine. Notre héroïne, pourtant habitée par un fort désir de vengeance personnelle, sera-t-elle capable de pardonner à ceux qui font tant de mal?
En parallèle, le passage sur Hayato nous permet de nous attacher un peu plus aux convictions de ce personnage, prêt à tout pour Tatara, tandis qu'on apprécie le rapprochement qui s'opère entre ce dernier et Papillon de Nuit.
Au final, seul Asagi reste un peu en retrait, avec des motivations et des agissements de plus en plus flous...
Enfin, la fin du volume amène une bouffée d'oxygène attendue, avec un chapitre qui devrait bientôt se clore afin de revenir vers le fil rouge de la saga.
En bref
8
Suiginto
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