Vers la fin de chaque arc, Black Butler a l'habitude de nous offrir un tome consacré à l'action, bourré de combats bien jouissifs, et c'est à cette catégorie qu'appartient ce vingt-et-unième volume. Le complot dévoilé, Ciel, Sebastian et les serviteurs Fantomhive sortent leurs armes et dévoilent leurs facultés secrètes pour livrer bataille face aux habitants du village qui eux aussi cachaient bien leurs jeux. Extrêmement fluide et prenante, la lecture se pare en sus (mais on y est habitué depuis le temps) d'un graphisme absolument splendide, expressif, très fin, gracieux et riche d'une infinité de détails. Costumes, objets, décors, personnages : les planches sont tout simplement magnifiques et constituent un vrai régal pour les yeux. Par ailleurs, l'univers sombre et envoûtant de ce manga continue de fonctionner à merveille et nous sommes de bout en bout plongés dans une atmosphère unique, propre à cette série, mélange de noblesse et de force brute. Le temps de quelques pages, nous découvrons de nouveaux personnages dont on n'a probablement pas fini d'entendre parler, et c'est avec curiosité que l'on se demande quel rôle l'auteur compte leur donner par la suite. On espère néanmoins que le prochain arc remettra en avant la vengeance de Ciel, histoire de faire avancer davantage le fond de l'histoire.