Un deuxième tome dans la continuité du premier

Au cours de ce deuxième tome, l’époux de Chepsout, le pharaon, est parti guerroyer et Chepsout en profite pour sortir du palais afin d’aller à la rencontre de ses sujets. Ce qui n’est pas forcément bien perçu par son entourage. Cependant, lors de ses sorties, plusieurs chocs viennent bousculer la vision du monde idéaliste de la reine. Elle prend conscience de sa naïveté et surtout que ses décisions peuvent être lourdes de conséquences pour ses sujets. Ainsi, en voulant entrer dans le jeu de pouvoir, Chepsout commence alors à prendre conscience des règles du jeu en payant le prix pour son inexpérience. On pourrait par contre s’étonner qu’elle n’ait jamais pris connaissance de la dureté de la cour royale malgré qu’elle y ait toujours vécu….

Un nouvel allié déjà écarté

La jeune femme peut en revanche maintenant compter sur son scribe Senmout qui est un allié de confiance. Senmout qui est par ailleurs un peu plus développé dans ce tome, pour notre plus grand plaisir. Mais à cause de rumeurs sur leurs fréquents entretiens, un coup fomenté sûrement par les détracteurs de la reine, elle se voit déjà éloignée de son précieux conseiller. Chepsout se retrouverait-elle déjà seule? Pas forcément...

Le début du conflit contre les prêtres

 Concernant les autres personnages, Thoutmosis reste fidèle à lui même. Ainsi, il préfère laisser une trace sanglante derrière lui durant sa campagne de guerre et aller au harem plutôt que de s’occuper des affaires du pays. Il délègue ça aux prêtres dont les intentions semblent peu louables. Chepsout essaie alors de se charger de cette tâche mais se retrouve dès lors confrontée aux prêtres peu enclin à lui laisser les reines du pays. Elle est aussi approchée par différents groupes d’influence, mais est-ce que ce sont des amis ou des ennemis ?