On se pose toujours la question de la longévité des séries et de leurs spin-off (séries dérivées). Encore une fois, même si le fond et la forme restent honorables, la question se pose à nouveau de la pertinence à poursuivre à tout pris ces aventures de jeunesse de Blueberry. Le scénario, sans réelle innovation suis les codes et contenus du western : jeune fille en détresse, méchant bien méchant, cavalcades, coups de feu et happy end : efficace mais pas excitant. Le dessin de Blanc Dumont, dans la lignée de Jonathan Cartland et le respect de l'univers de Giraud est correct, d'un classicisme de bon aloi. On note côté couleurs des évolutions suspectes de chevelure pour le Général Shéridan qui passe du brun au Roux (page 37) ! Hum, hum! En bref, pour les aficionados convaincus donc...