Les grandes vacances…Enfin deux mois d’aventures, de vagabondage, de copains en attendant la plage et les coquillages avec papa et maman. Matéo et Didi ont la chance extraordinaire de déceler dans leur quartier une gigantesque bâtisse abandonnée qui recèle des dizaines de pièces encore meublées…Une cabane haut de gamme et tellement grande qu’on pourrait s’y perdre… Mais ce territoire n’est pas vierge. Il a déjà été conquis par la « Princesse » et ses courtisans. Matéo et Didi vont devoir se soumettre à une épreuve initiatique afin d’intégrer la petite bande et recevoir l’autorisation de jouer en ces lieux : explorer les contrées interdites (la cave noire et grouillante de petites bébêtes…) et en revenir vivants… Et oui, seuls les enfants sont doués d’une imagination infinie qui leur permet de vivre les aventures les plus rocambolesques, s’approprier une demeure à l’abandon, sans complexe, et la transformer en un véritable terrain de jeu ! Et seuls ces enfants sont émus à l’évocation de sa destruction quand les adultes y voient un bâtiment en friche, un futur restaurant, un complexe immobilier, un gigantesque parking ou bien le témoin d’une époque révolue. « Cette œuvre, passée inaperçue lors de sa parution aux éditions Delcourt, trouve sa juste place dans la collection La Malle aux Images » nous apprend l’éditeur. Effectivement bande dessinée tout public, elle offre deux niveaux de lecture différents. Le dessin est simple, accessible. Les contours sont encrés et les couleurs chaudes. Et l’histoire plaira sans nul doute à nos jeunes aventuriers et leurs parents. Mon passage préféré : leur petite réunion nocturne, une nuit d’étoiles filantes, autour d’un feu de joie à écouter « Le chat s’en va tout seul », une « Histoire comme ça » de Kipling…