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Critique de De Profundis

par Lauriane le mer. 11 mai 2011 Staff

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Un trait d’une telle finesse, d’une telle fluidité, d’une telle légèreté et d’une telle grâce ne pouvait pas nous emporter dans un univers autre qu’onirique. Lorsque Chanouga dessine le vent dans les cheveux, j’en perçois le souffle. Mon œil, hypnotisé, ne cherche pas à aller ailleurs que là où le cadrage l'emmène . Je me laisse aspirée par la volupté de ce monde terne, brun, bleu, jaune, excitée par les pointes de roux et de rouge qui percent par moment dans une histoire aussi irréelle que ses personnages. Elles sont deux jeunes femmes, magnifiques. Elles recueillent tous les êtres qui s’échouent sur leur île. C’est le cas de cette minuscule sirène et de Jonathan Melville, marin précipité dans l’océan déchaîné lors d’un violent typhon. Elles les recueillent puis les séquestrent. Mais qui sont-elles ? Jonathan et sa minuscule amie à queue de poisson vont tenter de s’enfuir. Mais peut-on leur échapper ? Le rêve ne sera pas brisé par une quelconque explication ou explicitation et c’est tant mieux. Mon interprétation de ce que j’ai lu me convient parfaitement. Et mes rétines dilatées à l’extrême ont eu leur compte aussi.

En bref

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