« La vallée de la peur » est non seulement le quatrième roman de Sir Conan Doyle mettant en scène Sherlock Holmes, mais il est aussi le quatrième à être adapté par le duo Edginton – Culbard. Même si j’en apprécie le graphisme anguleux, sobre et épuré (ce Sherlock me rappelle volontiers Jérémy Brett, acteur qui endossa son rôle dans les années 1980 pour le petit écran), que je suis toujours admirative des capacités déductives du cocaïnomane anglais, je dois admettre que cet album ne m’a pas autant enthousiasmée que « Le signe des quatre ».
Le mystère était des plus prometteurs : Sherlock Holmes reçoit un message l’avertissant de l’assassinat prochain de Sir Douglas de Birlstone Manor House. Au moment où il s’apprête à se rendre sur place, il est rejoint par l’inspecteur Mac Donald venu chercher son aide pour élucider ledit meurtre, déjà commis, dans des circonstances des plus étranges : le mort a été tué d’un coup de winchester en plein visage dans son bureau alors que le manoir, cerclé d’eau, était inaccessible de l’extérieur…
Oui, mais voilà, l’élucidation se fait trop vite et les explications données sont trop longues. A trop vouloir respecter l’œuvre de Doyle, n’en ont-ils pas oublié que le contexte historique dans lequel il avait été écrit permettait de donner de la saveur à cette narration débridée mais qu’en 2011, il y aurait eu tout à gagner à jouer de flash-backs ou autres artifices afin de ne pas alourdir la seconde partie de l’album ?
Dommage.
En bref
5
Lauriane
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