Nous retrouvons Carmen dans une drôle de situation. Elle a enfin eu sa vengeance, certes, mais les conséquences que le meurtre a entraînées ont un impact bien plus important que prévu. Fonçant tête baissée, ou presque, à la recherche de son ami, elle entre enfin en contact avec Dommy. Il va naître une association curieuse qui risque de remettre pas mal de choses en question, comme la relation qu’entretenait Carmen avec Christina… Ce onzième tome est assez dense. Tout d’abord, on retrouve ce qui fait le succès de la série, les actions commandos dans des coins plus paradisiaques les uns que les autres... Un peu moins rythmé que les précédents, l’album souffre de quelques légers temps morts, nécessaires certes pour étoffer le scénario et apporter quelques explications obligatoires mais peut-être un peu trop importants par moments. Les albums précédents avaient commencé à nous amener sur la relation particulière existant entre Carmen et Christina et les liens étroits qui les unissent toutes les deux. Il est intéressant de voir comme tout cela évolue depuis le début de ce cycle et je reste curieux de savoir comment cela va se terminer… Une nouvelle facette de la personnalité de Carmen. Enfin, un peu plus prononcé dans ce tome, le message d’alerte écolo que veulent nous faire passer les auteurs. Une façon originale de sensibiliser en montrant que le profit peut malheureusement passer au-dessus de l’avenir de la planète et du devenir de millions de vies… La dernière planche fait ressortir un squelette du placard, à voir ce que les auteurs vont en faire par la suite… Un bon tome, avec un dessinateur qui confirme son talent et réussit le difficile pari de se rapprocher des dessins de Gess sur les premiers cycles… A suivre en espérant que le prochain volume clôturera ce cycle !