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Critique de Mojo

par Lauriane le lun. 13 juin 2011 Staff

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Le mojo est un envoutement de tradition vaudou qui vous rend irrésistible, une sorte de magnétisme attractif des ondes positives- on simplifiera en parlant de charme et de chance. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Slim Whitemoon, guitariste héros de l’histoire, n’en manque pas. Rien ne lui résiste. Personnage fictif inspiré des vies réelles des grands bluesmen, Whitemoon part de son Mississipi en direction de Chicago à bord d’un train de marchandises dans le but de devenir assez célèbre et riche pour se payer des chaussures bicolores marron et blanches…En chemin, il rencontrera des hauts, des bas, des grands noms du blues (Blind Lemon Jefferson, Sonny Boy Williamson, Robert Johnson, Rice Miller…) et du rock (Eric Clapton, les Rolling stones...), des moments de gloire et bien entendu le retour aux sources final bouclant une vie traversée sans trop d’embuches en compagnie de sa guitare. Servi par des dessins noir et blanc de très belle facture, un lavis d’encre sobre et parfaitement adapté, « Mojo » permet une évocation des grands bluesmen américains des années 1930 aux années 1950 dont on ne peut que déplorer les vies trop brèves mais apprécier les airs laissés. blog de l'auteur: http://rodolphe-scenariste-bd.blogs.midilibre.com/

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