Deuxième partie de la trilogie de Vanyda, tout en sobriété, sur l’année de seconde de Valentine. L’année de sa maturation. Quand ses idoles changent de tête, de registre. Quand il devient plus important d’avoir des valeurs, des principes et des projets que des flirts à épingler sur son tableau de chasse et la dernière tenue à la mode… Dans cet épisode, Valentine passe du collège au lycée, d’un quatuor de copines tendance petites pestes nombrilistes et imbues d’elles-mêmes à des relations amicales diverses et multiples basées non plus sur le look et l’apparence mais sur l’humain. Si ses copines murissent aussi, ce n’est pas nécessairement dans le même sens, alors, le quatuor éclate… Quant aux petits copains…Félix occupe toujours toutes ses pensées, Mathys serait un compagnon idéal pour une « amitié amoureuse » et Baptiste…Et oui, Valentine reste une fille quand même… J’apprécie la sensibilité du propos de Vanyda (sa composition, ses silences, ses cadrages…), qui magnifie le banal, le commun. Ses dessins ont cette petite touche de douceur, de délicatesse qui touche et finalement hypnotisent au point que je n’ai refermé le livre qu’à son dénouement et lirai le tome suivant.